Cancer du rein

Epidémiologie

En France métropolitaine, en 2015, 15 323 cas de cancer de rein ont été diagnostiqués et 5 589 personnes sont décédées de leur cancer du rein (chiffres publiés par l’Institut National du Cancer). Le cancer du rein touche deux fois plus d’hommes que de femmes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 65 ans.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque reconnus du cancer du rein sont la consommation de tabac, l’âge (cancer de survenue tardive), le sexe, le surpoids ou l’obésité, l’hypertension artérielle et le traitement par dialyse depuis plus de trois ans. D’autres facteurs sont suspectés comme le diabète et l’exposition à des composants chimiques comme ceux utilisés dans l’industrie du métal, des hydrocarbures, de l’imprimerie et de la chimie, le cadmium ou l’arsenic.
Dans de rares cas, le cancer du rein est dû à une prédisposition génétique ; on parle alors de forme héréditaire ou de forme familiale de cancer du rein. Elle représente 2 à 3% de l’ensemble des cancers de rein. La maladie de von Hippel-Lindau est la plus connue.

Diagnostic

La plupart du temps, le cancer du rein est découvert de façon fortuite car il est asymptomatique (65 % des cas). Il peut parfois entrainer une hématurie. Lorsque le stade est avancé, il peut être à l’origine de symptômes non spécifiques comme des douleurs lombaires, et/ou une altération de l’état de santé général qui se manifeste par une perte de poids et/ou une fièvre inexpliquée. Le plus souvent, le cancer du rein est découvert par hasard au cours d’une échographie ou d’un scanner de l’abdomen réalisé pour une autre raison. Les examens réalisés dans le cadre du diagnostic du cancer de rein sont des examens biologiques (dosage de la créatinine sérique et numération formule sanguine) et des examens d’imagerie (échographie abdominale et scanner abdomino-pelvien, ou éventuellement IRM).

Représentation « 3D » d’un rein (marron) dont la tumeur est représentée en vert

Traitements

Différents moyens thérapeutiques existent et ils dépendent du stade de la maladie et de l’état général du patient.

La chirurgie est le traitement de référence. Selon la taille de la tumeur et la localisation, elle peut être conservatrice permettant de retirer partiellement la tumeur et de préserver au mieux la fonction rénale.

Les traitements ablatifs (radiofréquence, cryothérapie) permettent de détruire la tumeur à l’aide d’une énergie thermique mais ils ne concernent que les petites tumeurs. Chez les sujets âgés ayant une tumeur <4 cm évoluant lentement, une surveillance active peut être proposée par échographie ou scanner. Dans le cas des cancers de rein métastatiques, des thérapies ciblées sont mises en place afin de bloquer les médiateurs ou récepteurs de l’angiogenèse.

Pour en savoir plus :
https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-rein/Points-cles
https://www.cancer-environnement.fr/353-Cancer-du-rein.ce.aspx
https://www.urologie-sante.fr/questions-reponses-sur-le-cancer-du-rein
https://www.urofrance.org/base-bibliographique/recommandations-francaises-du-comite-de-cancerologie-de-lafu-actualisation-6
https://www.artur-rein.org/default.asp
https://www.arcagy.org/infocancer/localisations/rein-et-voies-urinaires/cancer-rein.html/
https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-rein